Ishtar
La Déesse-Mère Mésopotamienne
Quand l'agriculture et l'élevage furent des faits acquis, et à mesure que le rôle du mâle dans la génération apparut comme un élément vital, on adjoignit à la Genitrix, qu'elle fut appelée Terre-Mère ou autrement, un époux destiné à jouer le rôle essentiel de procréateur, même si en Mésopotamie, il n'était que le serviteur ou le fils de la Déesse, productrice de toute vie. De plus, lorsque le culte de la naissance fut rattaché au cycle saisonnier et aux rites de la végétation, dans les communautés agricoles comme celles des vallées du Tigre et de l'Euphrate, la Déesse-Terre fut considérée comme détenant la fécondité de l'ensemble de la nature, et elle devint ainsi chargée du renouveau périodique du sol renouveau qui se produisait après les froids de l'hiver ou la sécheresse de l'été. En conséquence, elle prenait la forme d'une déesse aux aspects multiples, au caractère à la fois maternel et virginal et qui devait être désignée par des appellations et des épithètes variées telles que NINHURSAGA, MAH, NINMAH, INANNA,ISHTAR, NINTOU ou ARURRU. INANNA, en tant que contre partie summérienne d'ISHTAR, ses noces avec DOUMMOUZI-TAMMOUZ étaient célébrées chaque année aux Fêtes du Printemps à Isin, afin de réveiller après l'hiver les forces vitales de la nature. La nécessité allégorique exigeait l'union de la déesse qui incarnait la fertilité en général avec le dieu qui personnifiait le pouvoir créateur du printemps. Selon le cycle normal des saisons, il mourait et passait dans le séjour de nuit et de la mort, d'où les mortels ordinaires ne peuvent pas revenir. INNANA, cependant, en tant que Reine du Ciel (une de ses nombreuses alliances matrimoniales la faisait épouse d'ANOU, le dieu mésopotamien du ciel) se décidait à visiter les régions souterraines, pour y chercher son fils-amant. En Mésopotamie, la "Terre-Mère" était la source intarissable de la vie nouvelle. En conséquence, le pouvoir divin qui se manifeste dans la fertilité sous ses formes variées, était personnifié par la Déesse ; celle-ci incarnait pour tous les forces de reproduction contenues dans la nature en même temps qu'elle était la mère des dieux et la mère de l'humanité. C'est elle qui permettait à la végétation de se renouveler, qui veillait sur les récoltes et qui présidait à la propagation de la race humaine comme à celle des espèces animales. Sous son aspect d'INANNA-ISHTAR, par ses noces avec DOUMMOUZI-TAMMOUZ, dieu qui incarnait le renouveau printanier, elle symbolisait et même produisait effectivement le renouveau de la végétation, qui délivrait la terre d'une stérilité néfaste. Mais cette union ne devenait effective qu'après la lutte perpétuellement renouvelée entre les deux forces naturelles opposées ; celle de la fécondité et celle de la stérilité ; une fois cette lutte victorieusement terminée par le triomphe du Bien et quand TAMMOUZ avait été sauvé du royaume de la mort et rendu à la lumière dans tout l'épanouissement de sa virilité, c'est alors que la vie se répandait à nouveau sur la terre. C'est du retour de "l'enfant ressuscité" de la Déesse que dépendait l'élan nouveau qui faisait jaillir de la terre desséchée le flux vital. Paragraph. Cliquez ici pour modifier.
Quand l'agriculture et l'élevage furent des faits acquis, et à mesure que le rôle du mâle dans la génération apparut comme un élément vital, on adjoignit à la Genitrix, qu'elle fut appelée Terre-Mère ou autrement, un époux destiné à jouer le rôle essentiel de procréateur, même si en Mésopotamie, il n'était que le serviteur ou le fils de la Déesse, productrice de toute vie. De plus, lorsque le culte de la naissance fut rattaché au cycle saisonnier et aux rites de la végétation, dans les communautés agricoles comme celles des vallées du Tigre et de l'Euphrate, la Déesse-Terre fut considérée comme détenant la fécondité de l'ensemble de la nature, et elle devint ainsi chargée du renouveau périodique du sol renouveau qui se produisait après les froids de l'hiver ou la sécheresse de l'été. En conséquence, elle prenait la forme d'une déesse aux aspects multiples, au caractère à la fois maternel et virginal et qui devait être désignée par des appellations et des épithètes variées telles que NINHURSAGA, MAH, NINMAH, INANNA,ISHTAR, NINTOU ou ARURRU. INANNA, en tant que contre partie summérienne d'ISHTAR, ses noces avec DOUMMOUZI-TAMMOUZ étaient célébrées chaque année aux Fêtes du Printemps à Isin, afin de réveiller après l'hiver les forces vitales de la nature. La nécessité allégorique exigeait l'union de la déesse qui incarnait la fertilité en général avec le dieu qui personnifiait le pouvoir créateur du printemps. Selon le cycle normal des saisons, il mourait et passait dans le séjour de nuit et de la mort, d'où les mortels ordinaires ne peuvent pas revenir. INNANA, cependant, en tant que Reine du Ciel (une de ses nombreuses alliances matrimoniales la faisait épouse d'ANOU, le dieu mésopotamien du ciel) se décidait à visiter les régions souterraines, pour y chercher son fils-amant. En Mésopotamie, la "Terre-Mère" était la source intarissable de la vie nouvelle. En conséquence, le pouvoir divin qui se manifeste dans la fertilité sous ses formes variées, était personnifié par la Déesse ; celle-ci incarnait pour tous les forces de reproduction contenues dans la nature en même temps qu'elle était la mère des dieux et la mère de l'humanité. C'est elle qui permettait à la végétation de se renouveler, qui veillait sur les récoltes et qui présidait à la propagation de la race humaine comme à celle des espèces animales. Sous son aspect d'INANNA-ISHTAR, par ses noces avec DOUMMOUZI-TAMMOUZ, dieu qui incarnait le renouveau printanier, elle symbolisait et même produisait effectivement le renouveau de la végétation, qui délivrait la terre d'une stérilité néfaste. Mais cette union ne devenait effective qu'après la lutte perpétuellement renouvelée entre les deux forces naturelles opposées ; celle de la fécondité et celle de la stérilité ; une fois cette lutte victorieusement terminée par le triomphe du Bien et quand TAMMOUZ avait été sauvé du royaume de la mort et rendu à la lumière dans tout l'épanouissement de sa virilité, c'est alors que la vie se répandait à nouveau sur la terre. C'est du retour de "l'enfant ressuscité" de la Déesse que dépendait l'élan nouveau qui faisait jaillir de la terre desséchée le flux vital. Paragraph. Cliquez ici pour modifier.
Egypte
La Déesse dans la vallée du Nil
En Égypte, c'était le Pharaon plutôt que la Déesse qui assumait le rôle agissant ; la raison en était le pharaon incarnait le Dieu-Soleil et était considéré comme le fils vivant d'OSIRIS, HORUS. De plus le dieu-faucon est représenté dans les Textes des Pyramides comme la source même de la vie et de la mort, de la pluie et du feu, rattachant ainsi le roi régnant à un ancien dieu du ciel et de l'atmosphère qui fut ensuite remplacé par le dieu-soleil. Le culte d'OSIRIS, autre dieu tutélaire ancien qu'on croyait avoir été un roi humain déifié, fut établi à une date reculée. Ses rites de mort et de résurrection paraissent être également entrés dans la vallée du Nil venant d'Orient et semblent avoir de grande affinités avec le culte de TAMMOUZ qui était propre à l'Asie occidentale. Dans les deux cultes, le héros divin personnifiait la végétation et les eaux fertilisantes et tenait de près à la déesse des naissances et de la fertilité, ainsi qu'à la royauté. Néanmoins les liens d'OSIRIS avec sa sœur-épouse ISIS étaient différents de ceux qui attachaient TAMMOUZ à ISHTAR.
Ce fut sous la cinquième Dynastie (vers 2580 av. J.C.) que les prêtres héliopolitains donnèrent pour fondateur à leur lignée solaire de rois leur dieu ATOUM-RA, puis l'associèrent à OSIRIS dans l'élaboration de leur Ennéade qui regroupait les dieux par paires, tous étant primitivement descendus D'ATOUM-RA, souche unique du panthéon solaire. ATOUM lui-même avait émergé de NOUN, l'eau du Chaos, au moment de la Création et était devenu un des aspects de RA, personnification de Soleil qui était représenté sous la forme du phénix surmontant la dune primitive qui devient le centre de la Terre. ATOUM-RA, n'ayant pas d'épouse, tira de lui-même le dieu SHOU, divinité de l'atmosphère et sa sœur-épouse TEFNET, déesse de l'humidité ; ils engendrèrent GEB, le dieu du sol et NOUT, déesse du ciel, tous deux parents d'ISIS et d'OSIRIS, de SETH et de NEPHTHYS. L'Ennéade héliopolitaine fixa la façon dont l'Égypte dynastique envisageait l'ordre cosmique. Contrairement à la Mésopotamie et à l'Egéide, la vallée du Nil ne concevait pas la terre sous les traits de la Déesse-Terre-Mère ; elle voyait le monde comme un dieu mâle, GEB ; ou bien, selon la théologie memphite, le Créateur suprême qui, dans l'Ennéade de Memphis, était placé encore au dessus d'ATOUM.
NOUT et RA
En Égypte, c'était le ciel qui apparaissait comme une femme déifiée sous le nom de NOUT ; elle était la Déesse de l'Occident, et le Soleil, disparaissait à l'Ouest, était chaque jour enfanté de nouveau dans le ciel par la Déesse qu'il rendait féconde dès son arrivée ; la Déesse l'accueillait comme le "Taureau céleste" (c'est-à dire le mâle dominateur et l'incarnation de la puissance virile). "O RA dépose dans le corps de NOUT la semence qui doit germer en elle." (Textes des Pyramides.) De même, GEB, dieu de la Terre, était appelé le Taureau de la débecte du ciel NOUT ; le ciel, c'est à dire la Déesse-Mère, était "la Vache qui a enfanté le Taureau", le soleil levant étant le veau de lait" née d'elle chaque matin. Puisqu'elle était la contre partie céleste de NOUN, la déesse NOUT était "la Dame du ciel" qui donnait naissance aux dieux, ainsi que sur la terre, "la Maîtresse des Deux Terres" et sous terre la matrone des morts. Telle Isis, elle était habituellement représentée avec les cornes de vache et souvent aussi sous la forme d'une belle génisse aux flancs parsemées d'étoiles, ses quatre membres correspondant aux quatre piliers des quatre points cardinaux.
HATHOR ET HORUS
Adorée sous la forme d'une vache ou d'une femme à tête de vache portant le disque solaire entre les cornes en forme de lyre. Elle était à l'origine la mère d'HORUS l'Ainé et plus tard une de ses nombreuses épouses. Tour à tour séduisante jeune femme donc déesse de la joie, de la musique et de l'amour, dans ses nombreux cultes, de longues et complexe cérémonie on la célébrait en une profusion de danse, de bière et de vin, de fleurs et d'encens, et redoutable lionne - mythe du retour d'HATHOR-TEFNOUT - identifiée à Sekhmet, selon les deux aspects de la pleine ou la nouvelle lune qui inspirait quiétude ou terreur. " La lionne SAKMIS d'après la tradition grecque ou SEKMET, dont le nom signifie la "puissante". Cette divinité incarne plus particulièrement les virtualité agressives présentes dans chaque déesse et constitue le prototype de cette constellation de traditions cultuelles mythologiques qu'englobe la figure de la déesse dite "dangereuse. Dans l'Égypte pharaonique la combinaison de l'élément mâle et femelle parait naturelle, caractéristique de la pensée égyptienne qui se plaît à suggérer le reflet d'une opposition dans chacun de ces termes. Si masculin et féminin forment un couple antithétique, il y a toujours dans chacun un peu de l'autre. A la femelle l'expression de la violence furieuse certes, mais non sans inclure quelque chose de mâle et qui représente la force physique même que cette violence met en jeu." Pascal VERNUS " Figure Féminimes du Nil" A Thèbes elle devint déesse de la montagne des morts et c'est dans ce rôle que la montre la vache découverte dans sa chapelle de Deir El-Bahari. les grecs l'identifièrent à Aphrodite.
La Grande Déesse NEIT
La très ancienne déesse NEIT, de Saîs dans le delta occidental, fut plus tard confondus avec ISIS, mère d'HORUS et avec la noble génisse qui enfanta RA. "Elle était la Grande Déesse, mère de tous les dieux", et deux reines de la Première Dynastie, Neit-Hotep et Meryt-Neit prirent son nom. Elle fut l'Être divin par excellence, le pouvoir souverain qui gouvernait le ciel, la terre et le séjour des morts, ainsi que toutes les créatures et toutes les choses inanimées qui s'y trouvaient. Elle était éternelle et s'était créée elle-même, personnifiant dès les temps les plus reculés le principe féminin, créateur de sa propre existence, qui se suffit à lui-même et dont l'action se reconnaît partout. Sous sa forme de mère universelle, NEIT formait le germe des dieux e des hommes, elle était la mère de RA, celle qui, au début des temps, avait fait sortir ATOUM du néant, qui était quand rien d'autre n'existait, et qui avait créé ce qui existe après être née elle-même.
En Égypte, c'était le Pharaon plutôt que la Déesse qui assumait le rôle agissant ; la raison en était le pharaon incarnait le Dieu-Soleil et était considéré comme le fils vivant d'OSIRIS, HORUS. De plus le dieu-faucon est représenté dans les Textes des Pyramides comme la source même de la vie et de la mort, de la pluie et du feu, rattachant ainsi le roi régnant à un ancien dieu du ciel et de l'atmosphère qui fut ensuite remplacé par le dieu-soleil. Le culte d'OSIRIS, autre dieu tutélaire ancien qu'on croyait avoir été un roi humain déifié, fut établi à une date reculée. Ses rites de mort et de résurrection paraissent être également entrés dans la vallée du Nil venant d'Orient et semblent avoir de grande affinités avec le culte de TAMMOUZ qui était propre à l'Asie occidentale. Dans les deux cultes, le héros divin personnifiait la végétation et les eaux fertilisantes et tenait de près à la déesse des naissances et de la fertilité, ainsi qu'à la royauté. Néanmoins les liens d'OSIRIS avec sa sœur-épouse ISIS étaient différents de ceux qui attachaient TAMMOUZ à ISHTAR.
Ce fut sous la cinquième Dynastie (vers 2580 av. J.C.) que les prêtres héliopolitains donnèrent pour fondateur à leur lignée solaire de rois leur dieu ATOUM-RA, puis l'associèrent à OSIRIS dans l'élaboration de leur Ennéade qui regroupait les dieux par paires, tous étant primitivement descendus D'ATOUM-RA, souche unique du panthéon solaire. ATOUM lui-même avait émergé de NOUN, l'eau du Chaos, au moment de la Création et était devenu un des aspects de RA, personnification de Soleil qui était représenté sous la forme du phénix surmontant la dune primitive qui devient le centre de la Terre. ATOUM-RA, n'ayant pas d'épouse, tira de lui-même le dieu SHOU, divinité de l'atmosphère et sa sœur-épouse TEFNET, déesse de l'humidité ; ils engendrèrent GEB, le dieu du sol et NOUT, déesse du ciel, tous deux parents d'ISIS et d'OSIRIS, de SETH et de NEPHTHYS. L'Ennéade héliopolitaine fixa la façon dont l'Égypte dynastique envisageait l'ordre cosmique. Contrairement à la Mésopotamie et à l'Egéide, la vallée du Nil ne concevait pas la terre sous les traits de la Déesse-Terre-Mère ; elle voyait le monde comme un dieu mâle, GEB ; ou bien, selon la théologie memphite, le Créateur suprême qui, dans l'Ennéade de Memphis, était placé encore au dessus d'ATOUM.
NOUT et RA
En Égypte, c'était le ciel qui apparaissait comme une femme déifiée sous le nom de NOUT ; elle était la Déesse de l'Occident, et le Soleil, disparaissait à l'Ouest, était chaque jour enfanté de nouveau dans le ciel par la Déesse qu'il rendait féconde dès son arrivée ; la Déesse l'accueillait comme le "Taureau céleste" (c'est-à dire le mâle dominateur et l'incarnation de la puissance virile). "O RA dépose dans le corps de NOUT la semence qui doit germer en elle." (Textes des Pyramides.) De même, GEB, dieu de la Terre, était appelé le Taureau de la débecte du ciel NOUT ; le ciel, c'est à dire la Déesse-Mère, était "la Vache qui a enfanté le Taureau", le soleil levant étant le veau de lait" née d'elle chaque matin. Puisqu'elle était la contre partie céleste de NOUN, la déesse NOUT était "la Dame du ciel" qui donnait naissance aux dieux, ainsi que sur la terre, "la Maîtresse des Deux Terres" et sous terre la matrone des morts. Telle Isis, elle était habituellement représentée avec les cornes de vache et souvent aussi sous la forme d'une belle génisse aux flancs parsemées d'étoiles, ses quatre membres correspondant aux quatre piliers des quatre points cardinaux.
HATHOR ET HORUS
Adorée sous la forme d'une vache ou d'une femme à tête de vache portant le disque solaire entre les cornes en forme de lyre. Elle était à l'origine la mère d'HORUS l'Ainé et plus tard une de ses nombreuses épouses. Tour à tour séduisante jeune femme donc déesse de la joie, de la musique et de l'amour, dans ses nombreux cultes, de longues et complexe cérémonie on la célébrait en une profusion de danse, de bière et de vin, de fleurs et d'encens, et redoutable lionne - mythe du retour d'HATHOR-TEFNOUT - identifiée à Sekhmet, selon les deux aspects de la pleine ou la nouvelle lune qui inspirait quiétude ou terreur. " La lionne SAKMIS d'après la tradition grecque ou SEKMET, dont le nom signifie la "puissante". Cette divinité incarne plus particulièrement les virtualité agressives présentes dans chaque déesse et constitue le prototype de cette constellation de traditions cultuelles mythologiques qu'englobe la figure de la déesse dite "dangereuse. Dans l'Égypte pharaonique la combinaison de l'élément mâle et femelle parait naturelle, caractéristique de la pensée égyptienne qui se plaît à suggérer le reflet d'une opposition dans chacun de ces termes. Si masculin et féminin forment un couple antithétique, il y a toujours dans chacun un peu de l'autre. A la femelle l'expression de la violence furieuse certes, mais non sans inclure quelque chose de mâle et qui représente la force physique même que cette violence met en jeu." Pascal VERNUS " Figure Féminimes du Nil" A Thèbes elle devint déesse de la montagne des morts et c'est dans ce rôle que la montre la vache découverte dans sa chapelle de Deir El-Bahari. les grecs l'identifièrent à Aphrodite.
La Grande Déesse NEIT
La très ancienne déesse NEIT, de Saîs dans le delta occidental, fut plus tard confondus avec ISIS, mère d'HORUS et avec la noble génisse qui enfanta RA. "Elle était la Grande Déesse, mère de tous les dieux", et deux reines de la Première Dynastie, Neit-Hotep et Meryt-Neit prirent son nom. Elle fut l'Être divin par excellence, le pouvoir souverain qui gouvernait le ciel, la terre et le séjour des morts, ainsi que toutes les créatures et toutes les choses inanimées qui s'y trouvaient. Elle était éternelle et s'était créée elle-même, personnifiant dès les temps les plus reculés le principe féminin, créateur de sa propre existence, qui se suffit à lui-même et dont l'action se reconnaît partout. Sous sa forme de mère universelle, NEIT formait le germe des dieux e des hommes, elle était la mère de RA, celle qui, au début des temps, avait fait sortir ATOUM du néant, qui était quand rien d'autre n'existait, et qui avait créé ce qui existe après être née elle-même.
ISIS AUX NOMBREUX NOMS
Cependant la plus populaire et la plus importante de toutes les déesses aux fonctions maternelles étaient ISIS, le modèle de la maternité et l'incarnation même de l'affection et de la fidélité conjugales. Autour d'elle se sont constitué mythes et légendes en même temps que s'est constitué un rituel à mystères, toutes circonstances qui lui ont donné des titres exceptionnels au culte de la Déesse, malgré le fait qu'elle n'était pas elle-même une Déesse-Mère comparable à INANNA-ISHTAR ou à NOUT, ou encore à HATHOR ou à NEIT. Elle incontestablement la plus grande et la plus bienfaisante des divinités égyptiennes, incarnant ce que le rôle maternelle comportait le plus essentiel dans ces attributions, ses fonctions et ses devoirs. On la voit souvent assise avec son fils HORUS sur les genoux, comme ont représente la VIERGE et l'Enfant dans l'iconographie chrétienne. Dans les représentations plus tardive , ISIS est souvent couronnée d'un croissant de lune, ou de fleurs de lotus, et tient d'une main un sistre et de l'autre une corne d'abondance. Un long voile couvre sa tête et elle est vêtue d'une tunique frangée qui tombe jusqu'à ses pieds. Sous ses aspects divers, non seulement ISIS se confondait avec presque toutes les déesses d'Égypte, qui justifie son épithète "déesse aux nombreux nom", mais encore, elle fut dans la suite assimilée à la Grande Mère de l'Asie Occidentale, de la Grèce et de Rome aussi bien qu'aux grandes déesses indigènes de la vallée du Nil ( HATHOT, NEIT, BAST de Babustis). En fait, toutes les déesses-mères étaient regardées comme étant plus ou moins synomymes les unes des autres, si bien que HATHOR, ISIS, NOUT et NEIT n'étaient jamais clairement différenciées, surtout en ce qui concerne le mythe et le rituel du mariage sacré royal.
*ISIS,(nom grec de ESI "celle qui est sur le trône" c'est-à-dire "la Reine").Divinité égyptienne représentée sous l'aspect d'une femme seule ou allaitant HORUS et - plus tard identifiée àHATHOR portant les cornes de la déesse Vache. D'origine mal connue, elle était peut-être honorée seule primitivement ; elle entra dans la mythologie comme sœur et femme d'OSIRIS et mère d'HORUS. Son rôle dans la légende osirienne commençait après la mort de son époux : c'est elle qui avait retrouvé le corps d'OSIRIS et, à l'aide d'ANUBIS, lui avait rendu le souffle vital. Elle fut considérée comme une grande magicienne, celle dont le pouvoir dépassait celui des autres dieux et même de RÊ, le dieu Soleil - puisqu'elle réussit à connaître son nom caché - pouvoir qui lui avait permit de ressusciter OSIRIS, et était invoquée contre les maladies. C'est à partir du Nouvel Empire seulement qu'elle fut adorée comme la Mère Universelle et devint la déesse la plus populaire. Son culte prit une importance considérable ; passionnel, puisqu'il proposait aux fidèles de suivre la déesse dans la quête d'OSIRIS mort et ressuscité, il était aussi salvateur puisqu'il leur offrait le sort d'OSIRIS par la participation aux mystères, le consentement au sacrifices et à la pénitence et la foi dans la puissance d'ISIS, Mère consolatrice. Il répondait ainsi à l'inquiétude morale grandissante des individus en apportant une solution aux problèmes de la survie dans l'au-delà. La religion isiaque gagna la Grèce, Rome - où Caligula consacra officiellement un temple à ISIS sur le Capitole en 69 - puis tout l'Empire et ne céda la place qu'au Christianisme.( Le Petit Robert)
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Bastet
Déesse à tête de félin, était une déesse de l'amour, du plaisir et de la fécondité. HATHOR déesse étrangère, aidait les femmes à concevoir et mettre au monde les enfants. Déesse représentée sous la forme d'une vache ou d'une femme à tête de vache portant le disque solaire entre ses cornes en forme de lyre. Elle était à l'origine la personnification du ciel, la vache qui avait enfanté le soleil (HORUS), tour à tour séduisante jeune femme, donc déesse de la joie, de la musique et de l'amour, et redoutable lionne - mythe du retour d'HATHOR-TEPHNOUT - identifiée à SEKHMET, selon les aspect de la pleine et la nouvelle lune qui inspirait quiétude ou terreur. Elle était honorée comme telle dans le grand temple de Déndérah. à Thèbes, elle devint la déesse de la montagne des morts et c'est dans ce rôle que la montre la vache découverte dans sa chapelle de Deir el-Bahari. Les grecs l'identifièrent à APHRODITE.
*TEPHNOUT épouse de CHOU et mère de GEB (dieu de la Terre) et de NOUT (déesse du Ciel). NOUT fut fécondée par GEB. NOUT enfanta de deux paires de jumeaux, OSIRIS et ISIS, et SETH et NEPHTYS. Quand les hommes se révoltèrent contre RÂ, le soleil, elle se changea en vache pour l'emporter loin de la terre. On la représentait aussi comme une femme dont le corps étiré et courbé ne touche la terre que par ses doigts des mains et des pieds : son ventre est la nuit étoilée. On la confondit plus tard avec la déesse HATHOR
*NEITH la Grande Mère était associée à la guerre et à la chasse.
*SEKHMET "la Puissante" était une déesse Lionne terrifiante. Elle était la déesse redoutable qu'il fallait sans cesse apaiser, manifestation de l'oeil de RÊ en fureur, chargée de détruire les ennemies du Soleil, la déesse de la chaleur et des épidémies.
*TOUERIS aidait les morts à renaître dans le NOUN. Elle est souvent considérée comme la compagne de SETH