La Crète
L'influence d'un culte indo-européen vint se greffer sur une tradition où la Déesse occupait une place de premier plan. Nous trouvons en abondance sur le continent grec et dans les îles avoisinantes, à l'Âge de Bronze, ses emblèmes et attributs tels que : serpent, colombes, double hache, cornes de consécration, représentations phalliques, statuettes de femmes obèses, piliers sacrés, arbres, victimes sacrificielles cornues, montagne sur lesquelles, disait-on, la Déesse était souvent escortée de bêtes sauvages et fantastiques. Toutes ces particularités de culte étaient pour la plupart d'origine asiatique, importés du Proche Orient à travers l'Anatolie, jusqu'au bassin oriental de la Méditerranée. "L'Egéide était virtuellement une province anatolienne, et avant 3000 avant notre ère, à l'époque où les influences venues d'Asie Occidentale pénétrèrent en Crète, elle devint une aire de caractérisation du culte de la Déesse." (E.O JAMES, Le Culte de la Déesse Mère).
LA GRANDE DÉESSE MINOENNE
En Crète il est impossible de dissocier les figurines primitives du Néolithique moyen (3500 av. JC) de celles qui apparurent plus tard. En conséquence, le culte remonterait au milieu du IV millénaire avant JC. Vers 2100-1700 av JC la Déesse devint figure anthropomorphique caractérisée, au triple rôle de Terre-Mère, divinité chthonienne (qui a trait aux divinités infernales) et de Montagne-Mère, saluée au titre de Maîtresse des Arbres, Dame des Bêtes sauvage, Gardienne des morts.
LA DEESSE-TERRE ET LA DÉESSE AUX SERPENTS
Dans le sanctuaire central de Knossos, la Déesse était parée d'une haute couronne, d'un collier, d'un corselet brodé au corsage lacé et d'une jupe recouverte d'un court et double tablier ; la statuette est en faïence. Les cheveux de la Déesse tombent dans son cou et sue ses épaules, ses yeux sont noirs, sa poitrine est nue, et enroulés autour d'elle se voient trois serpents aux corps verdâtres tachés de violet-brun. Dans sa main droite elle tient la tête de l'un des serpents dont le corps est enroulé autour de son bras et derrière les épaules, la queue montant jusqu'à son bras et sa main gauches. Deux autre serpents sont entrelacés à sa taille et forment comme une ceinture pendant qu'un troisième reptile remonte le long de ses hanches jusque sur le corsage et atteint l'oreille gauche et la couronne.
LA DÉESSE CHTONIENNE DE LA FERTILITÉ
Nous retrouvons ici le même mythe lié à la végétation qu'en Égypte, Mésopotamie ou la Grèce avec quelques variantes : la déesse, dit-on, était emportée à la fin de l'année sur un char attelé de griffons, et elle était ramenée au printemps dans un char tiré par des chevaux pour être unie au dieu qui prend forme d'un coucou, c'est la Mort et la Résurrection de la Nature, sa naissance nouvelle, c'est le chant nuptial du renouveau de la végétation qui est traduit par le rituel des cérémonies saisonnières. Il est aussi question du culte funéraire de la Déesse, culte qui se rapporte au voyage de l'âme qui va vers sa demeure définitive où son statut royal lui vaudra peut-être des honneurs divins.
LA MONTAGNE-MERE
En tant que "Dame des Morts", la Montagne-Mère combinait les fonctions et les attributions d'une divinité chthonienne qui règne sur les sinistres régions souterraines et qui protège les habitants en même temps que ceux des régions supérieures, qui est exaltée et triomphante sur son piton de la montagne où du fond du sanctuaire, ses fidèles la priaient en élevant leurs mains et lui dédiaient des libations et des offrandes.
LA MAÎTRESSE DES ANIMAUX
Dans son rôle de maîtresse des animaux, la Déesse était intimement associée à la chasse et en général à une vie rustique. Bien qu'on ne possède aucun indice concernant un culte animal minoen-mycénien, la Déesse et son partenaire masculin étaient le plus souvent entourés de créatures réelles ou fantastiques, parmi lesquelles dominaient des lions, des colombes, des taureaux, des griffons et des sphinx, parfois mêmes des hybrides de ces bêtes. Mais la figure centrale est généralement une femme conforme au type de la Mère minoenne, les animaux et les satyres sont ses serviteurs.
LA GRANDE DÉESSE MINOENNE
En Crète il est impossible de dissocier les figurines primitives du Néolithique moyen (3500 av. JC) de celles qui apparurent plus tard. En conséquence, le culte remonterait au milieu du IV millénaire avant JC. Vers 2100-1700 av JC la Déesse devint figure anthropomorphique caractérisée, au triple rôle de Terre-Mère, divinité chthonienne (qui a trait aux divinités infernales) et de Montagne-Mère, saluée au titre de Maîtresse des Arbres, Dame des Bêtes sauvage, Gardienne des morts.
LA DEESSE-TERRE ET LA DÉESSE AUX SERPENTS
Dans le sanctuaire central de Knossos, la Déesse était parée d'une haute couronne, d'un collier, d'un corselet brodé au corsage lacé et d'une jupe recouverte d'un court et double tablier ; la statuette est en faïence. Les cheveux de la Déesse tombent dans son cou et sue ses épaules, ses yeux sont noirs, sa poitrine est nue, et enroulés autour d'elle se voient trois serpents aux corps verdâtres tachés de violet-brun. Dans sa main droite elle tient la tête de l'un des serpents dont le corps est enroulé autour de son bras et derrière les épaules, la queue montant jusqu'à son bras et sa main gauches. Deux autre serpents sont entrelacés à sa taille et forment comme une ceinture pendant qu'un troisième reptile remonte le long de ses hanches jusque sur le corsage et atteint l'oreille gauche et la couronne.
LA DÉESSE CHTONIENNE DE LA FERTILITÉ
Nous retrouvons ici le même mythe lié à la végétation qu'en Égypte, Mésopotamie ou la Grèce avec quelques variantes : la déesse, dit-on, était emportée à la fin de l'année sur un char attelé de griffons, et elle était ramenée au printemps dans un char tiré par des chevaux pour être unie au dieu qui prend forme d'un coucou, c'est la Mort et la Résurrection de la Nature, sa naissance nouvelle, c'est le chant nuptial du renouveau de la végétation qui est traduit par le rituel des cérémonies saisonnières. Il est aussi question du culte funéraire de la Déesse, culte qui se rapporte au voyage de l'âme qui va vers sa demeure définitive où son statut royal lui vaudra peut-être des honneurs divins.
LA MONTAGNE-MERE
En tant que "Dame des Morts", la Montagne-Mère combinait les fonctions et les attributions d'une divinité chthonienne qui règne sur les sinistres régions souterraines et qui protège les habitants en même temps que ceux des régions supérieures, qui est exaltée et triomphante sur son piton de la montagne où du fond du sanctuaire, ses fidèles la priaient en élevant leurs mains et lui dédiaient des libations et des offrandes.
LA MAÎTRESSE DES ANIMAUX
Dans son rôle de maîtresse des animaux, la Déesse était intimement associée à la chasse et en général à une vie rustique. Bien qu'on ne possède aucun indice concernant un culte animal minoen-mycénien, la Déesse et son partenaire masculin étaient le plus souvent entourés de créatures réelles ou fantastiques, parmi lesquelles dominaient des lions, des colombes, des taureaux, des griffons et des sphinx, parfois mêmes des hybrides de ces bêtes. Mais la figure centrale est généralement une femme conforme au type de la Mère minoenne, les animaux et les satyres sont ses serviteurs.
La Grèce
RHEA ET ZEUS
Toujours d'après O.E. James, en Grèce la divinité minoenne se transforma en une pluralité de déesses aux appellations et aux personnalités distinctes comme RHEA, BRITOMARTIS, DYCTINNA et APHASIA pour la Crète Pré-hellénique. RHEA, l'équivalent crétois de la déesse anatolienne CYBELE, et souvent peu différenciée de GE ou GAIA, la Terre-Mère, eut une personnalité majestueuse et quel que peu imprécise, étant représentée avec ou sans partenaire masculin. La Crète fut son lieu de naissance traditionnel et le plus ancien centre de son culte, et ce fut dans l'île, à la période pré-homérique, que la naissance et l'enfance de ZEUS furent associées aux grottes crétoises et que RHEA y joua le rôle de mère du dieu. Puis le Dieu du Ciel de la tradition homérique fut représenté comme le fils de la déesse crétoise qui vint cacher le nouveau-né dans la caverne d'une montagne appelée Aigaion, afin de la protéger de son père KRONOS. Cette tradition signifie sans doute que "l'enfant est le dieu annuel, l'esprit de la fertilité, la vie nouvelle apportée par le printemps". Il incarnait les processus de la fertilité du sol bien plutôt qu'il ne renouvelait en envoyant des cieux la pluie fécondante. Divers unions de ZEUS avec la Terre et les déesses du Blé (HERA, DEMETER, SEMELE et PERSEPHONE ou KORE) nous donne à penser qu'à la base de ces traditions se trouvait la conception très répandue d'un mariage entre le Ciel et la Terre. Nous sommes arrivés à des coutumes où la monogamie était établie, mais où le concubinage était toléré comme une irrégularité officielle.Lorsque se fut faite la fusion entre les cultes olympien et chthonien, le dieu était subordonné à la Déesse-Mère, ZEUS, le Ciel-Père, eut la suprématie. Son épouse légitime était HERA, mais en fait le culte d'HERA n'avait que peu de rapport avec ZEUS et son union avec lui ne se fit, qu'étant la déesse principale en faisait une partenaire idéale pour le dieu principal. HERA semble avoir été la déesse des naissances, du mariage et de la maternité, bien qu'elle fut parfois elle-même vierge ou veuve. Elle était essentiellement la déesse protectrice des femmes et de la fécondité. Ce qui explique son lien étroit avec le sol et la végétation, bien que son culte y soit qu'indirectement lié. Néanmoins l'union de HERA et ZEUS, en ce qui concerne le mythe et les rites, était représentée en beaucoup d'endroit par un mariage sacré qui, avait normalement pour but de renouveler au printemps la vie de la nature. Puisque HERA était la déesse de la naissance et de la maternité, son pouvoir de dispenser la vie ne peut guère exclure le sol et sa production, d'autant plus qu'il n'y a pas de raison de supposer que les anciens Grecs,jusqu'après le VIe siècle avant JC et même plus tard, établirent une distinction entre la fécondité de l'homme et celle de la nature.
Lorsque se fut faite la fusion entre les cultes olympien et chthonien, le dieu était subordonné à la Déesse-Mère, ZEUS, le Ciel-Père, eut la suprématie. Son épouse légitime était HERA, mais en fait le culte d'HERA n'avait que peu de rapport avec ZEUS et son union avec lui ne se fit, qu'étant la déesse principale en faisait une partenaire idéale pour le dieu principal. HERA semble avoir été la déesse des naissances, du mariage et de la maternité, bien qu'elle fut parfois elle-même vierge ou veuve. Elle était essentiellement la déesse protectrice des femmes et de la fécondité. Ce qui explique son lien étroit avec le sol et la végétation, bien que son culte y soit qu'indirectement lié. Néanmoins l'union de HERA et ZEUS, en ce qui concerne le mythe et les rites, était représentée en beaucoup d'endroit par un mariage sacré qui, avait normalement pour but de renouveler au printemps la vie de la nature. Puisque HERA était la déesse de la naissance et de la maternité, son pouvoir de dispenser la vie ne peut guère exclure le sol et sa production, d'autant plus qu'il n'y a pas de raison de supposer que les anciens Grecs,jusqu'après le VIe siècle avant JC et même plus tard, établirent une distinction entre la fécondité de l'homme et celle de la nature.
Toujours d'après O.E. James, en Grèce la divinité minoenne se transforma en une pluralité de déesses aux appellations et aux personnalités distinctes comme RHEA, BRITOMARTIS, DYCTINNA et APHASIA pour la Crète Pré-hellénique. RHEA, l'équivalent crétois de la déesse anatolienne CYBELE, et souvent peu différenciée de GE ou GAIA, la Terre-Mère, eut une personnalité majestueuse et quel que peu imprécise, étant représentée avec ou sans partenaire masculin. La Crète fut son lieu de naissance traditionnel et le plus ancien centre de son culte, et ce fut dans l'île, à la période pré-homérique, que la naissance et l'enfance de ZEUS furent associées aux grottes crétoises et que RHEA y joua le rôle de mère du dieu. Puis le Dieu du Ciel de la tradition homérique fut représenté comme le fils de la déesse crétoise qui vint cacher le nouveau-né dans la caverne d'une montagne appelée Aigaion, afin de la protéger de son père KRONOS. Cette tradition signifie sans doute que "l'enfant est le dieu annuel, l'esprit de la fertilité, la vie nouvelle apportée par le printemps". Il incarnait les processus de la fertilité du sol bien plutôt qu'il ne renouvelait en envoyant des cieux la pluie fécondante. Divers unions de ZEUS avec la Terre et les déesses du Blé (HERA, DEMETER, SEMELE et PERSEPHONE ou KORE) nous donne à penser qu'à la base de ces traditions se trouvait la conception très répandue d'un mariage entre le Ciel et la Terre. Nous sommes arrivés à des coutumes où la monogamie était établie, mais où le concubinage était toléré comme une irrégularité officielle.Lorsque se fut faite la fusion entre les cultes olympien et chthonien, le dieu était subordonné à la Déesse-Mère, ZEUS, le Ciel-Père, eut la suprématie. Son épouse légitime était HERA, mais en fait le culte d'HERA n'avait que peu de rapport avec ZEUS et son union avec lui ne se fit, qu'étant la déesse principale en faisait une partenaire idéale pour le dieu principal. HERA semble avoir été la déesse des naissances, du mariage et de la maternité, bien qu'elle fut parfois elle-même vierge ou veuve. Elle était essentiellement la déesse protectrice des femmes et de la fécondité. Ce qui explique son lien étroit avec le sol et la végétation, bien que son culte y soit qu'indirectement lié. Néanmoins l'union de HERA et ZEUS, en ce qui concerne le mythe et les rites, était représentée en beaucoup d'endroit par un mariage sacré qui, avait normalement pour but de renouveler au printemps la vie de la nature. Puisque HERA était la déesse de la naissance et de la maternité, son pouvoir de dispenser la vie ne peut guère exclure le sol et sa production, d'autant plus qu'il n'y a pas de raison de supposer que les anciens Grecs,jusqu'après le VIe siècle avant JC et même plus tard, établirent une distinction entre la fécondité de l'homme et celle de la nature.
Lorsque se fut faite la fusion entre les cultes olympien et chthonien, le dieu était subordonné à la Déesse-Mère, ZEUS, le Ciel-Père, eut la suprématie. Son épouse légitime était HERA, mais en fait le culte d'HERA n'avait que peu de rapport avec ZEUS et son union avec lui ne se fit, qu'étant la déesse principale en faisait une partenaire idéale pour le dieu principal. HERA semble avoir été la déesse des naissances, du mariage et de la maternité, bien qu'elle fut parfois elle-même vierge ou veuve. Elle était essentiellement la déesse protectrice des femmes et de la fécondité. Ce qui explique son lien étroit avec le sol et la végétation, bien que son culte y soit qu'indirectement lié. Néanmoins l'union de HERA et ZEUS, en ce qui concerne le mythe et les rites, était représentée en beaucoup d'endroit par un mariage sacré qui, avait normalement pour but de renouveler au printemps la vie de la nature. Puisque HERA était la déesse de la naissance et de la maternité, son pouvoir de dispenser la vie ne peut guère exclure le sol et sa production, d'autant plus qu'il n'y a pas de raison de supposer que les anciens Grecs,jusqu'après le VIe siècle avant JC et même plus tard, établirent une distinction entre la fécondité de l'homme et celle de la nature.
Athéna
Selon l'Odyssée elle a demeure dans le palais du Prince Erechteus et dans sa propre citée, Athènes, elle vit sur la citadelle. Devenue la patronne et la protectrice qui porte son nom, elle acquit un caractère très martial, bien qu'à l'origine, dans la Crète pacifique elle ait été avant une divinité civique et familiale, ayant toutefois des rapports avec la fertilité, ainsi que l'indiquent ses symboles, le serpent et l'arbre. Peu à peu elle devint l'Artémis belliqueuse des poèmes homériques, bien éloignée de la pacifique déesse du foyer, de la fertilité et des arts dans lesquelles elle excellait ; déesse de l'action et de la sagesse, celle qui aide les artisans, la protectrice du foyer et de a citadelle, et plus tard celle des héros. En tout cas qu'elle est été ou non, une Déesse-Mère, ATHENA a toujours été décrite comme étant une vierge belle et imposante.
Aphrodite
Primitivement elle était la Déesse de l'Asie occidentale, apparentée à ISHTAR et ASTARTE. Aphrodite est une déesse de la fertilité et de l'amour ; on insiste sur ses caractéristiques sexuelles, comme pour les déesses de l'époque proto-historique, elle est la personnification du principe de la maternité. En Grèce son amant était ADONIS, le jeune dieu de la végétation qui dans les mythes grecs, est un jeune et beau chasseur tué par un sanglier, qui est en réalité Arès. Selon une autre version, APHRODITE aurait caché ADONIS enfant dans un coffre qu'elle confia à PERSEPHONE, l'épouse d'HADES. La Reine des Enfers fut si ravie du nouveau-né qu'elle refusa de le rendre à APHRODITE, même quand la déesse se rendit elle-même sous terre pour le réclamer. Le différent ne fut réglé que lorsque ZEUS décréta que ADONIS passerait une partie de l'année sur terre avec APHRODITE, et le reste du temps avec PERSEPHONE dans le monde souterrain. ADONIS prend donc à sa charge le rôle du dieu babylonien TAMMOUZ et APHRODITE celui de la déesse hellénique DEMETER, à laquelle elle ressemble par ses recherches, son désespoir, ses lamentations au sujet de la perte d'un être bien-aimé, que cette perte ait été causée par un sanglier pourchassé ou par un enlèvement dont l'auteur aurait été la reine des Enfers. C'était cette mort du dieu et sa résurrection qui étaient le thème des cérémonies célébrées à Byblos sur la côte syrienne : les rites comportaient une période de deuil, puis suivaient les réjouissances, lorsque au printemps le jeune dieu de la végétation, sous les traits d'ADONIS, était rendu à la vie terrestre. Les amants de la déesse étaient nombreux, et lorsqu'elle se transporta en Grèce, elle se trouva en face de rivales sérieuses et puissantes telles que HERA, ATHENA ET ARTEMIS, bien qu'elle eut peu de rapports avec les principales divinités helléniques, sauf HERMES de qui lui naquit HERMAPHRODITE. A Chypre et surtout à Sparte, elle prenait un caractère guerrier et à Delphes, où sa statue était appelée "APHRODITE de la Tombe" elle était une divinité chthonienne. A Corinthe, elle garda son titre chypriote : URANIA, "la Céleste", et eut à son service toute une suite de prostituées sacrées, conservant ainsi son caractère premier de déesse de l'amour, de la sexualité et de la fécondité. En fait tous ses autres aspects étaient conformes à son type initial de la Déesse-Mère qu'elle fut matrone ou vierge ; elle était essentiellement la productrice de la vie et celle qui fait revivre ; d'elle dépendait la naissance et l'au-delà. Telles étaient les dons d'APHRODITE à l'humanité, dons qui apportaient avec eux la paix et la vie, mais aussi le désordre et les luttes, l'obscurité et la mort.
Artémis
En tant que fille de ZEUS, elle était la Dame des Fauves et comme sœur d'APOLLON elle prenait l'aspect d'une chasseresse, tout en protégeant les petits de toutes créatures, parce que, autrefois, sous son aspect premier avait été leur mère. En Crète et en Laconie, EILEITHA était vénérée comme la déesse des accouchements et avaient un culte propre qui se répandis en Grèce et dans les îles avoisinantes. Cependant ARTEMIS était, parmi les paysans, la déesse la plu populaire de la Grèce, celle en qui la vie de la nature était incarnée ; mais elle avait une importance plus grande encore puisqu'elle perpétua les caractéristiques principale de la Grande Déesse minoenne jusque dans l'époque classique. Dans ses manifestations plus anciennes, ARTEMIS était surtout une déesse du sol, associée principalement à la vie sauvage et aux naissances humaines, déesse dont l'origine doit être cherchée dans ses antécédents minoens-mycéniens plutôt que dans ses formes grecques. Les danses extatiques si particulières à son culte la rattachent à CYBELE et à la Phrygie, comme le font les lions dont elle est si souvent accompagnée.
Hécate
La déesse chthonienne a été confondue avec ARTEMIS parce qu'elle aussi était une divinité amie des femmes et posssédait des caractéristiques lunaires rattachées à la fécondité, à la victoire par les armes, à l'habilité dans les jeux, à l'équitation et à la pêche, ainsi qu'au séjour des morts, à l'élevage du bétail et à l'alimentation des enfants. Hécate semble une déesse du sol aux origines obscures qui acquit quand elle passa en Grèce certaines attributions qui la rendit souvent difficile à distinguer d'ARTEMIS. Selon un fragment incorporé à la Théogonie d'Hésiode, elle était une grande divinité avec des caractères personnels et sans frère ni soeur, née d'un seul procréateur, puissante dans le ciel et sur la mer, douée de pouvoirs magiques terrifiants qu'elle utilisait dans la sorcellerie.
Démeter et Perséphone
Bien différente d'HECATE était la déesse DEMETER, fille de RHEA et de KRONOS et mère de KORE (ou PERSEPHONE), KORE qui fut enlevée par HADES (PLUTON), roi des Enfers, et devint son épouse. Dans l'HYMNE HOMÉRIQUE A DEMETER, attribué au VIème siècle avant notre ère, cette légende est relatée à seule fin d'expliquer les origines des Mystères célébrés à Eleusis en l'honneur de DEMETER quand, à l'automne, les champs se raniment après la sécheresse de l'été ; au printemps, des cérémonies moins importantes se déroulaient à Agrai sur l'Ilissos. Dans son dans son rôle de Grande Déesse, DEMETER n'avait pas seulement à veiller sur les champs de blé de la plaine de Rharos. Elle était dispensatrice de toute la végétation et des fruits de la terre, celle à qui étaient consacrés le myrthe, la brione et le narcisse. Et quand le cycle saisonnier de la végétation fut comparé au cycle de la vie humaine tel qu'il se déroule en ce monde et dans l'autre, KORE fut identifiée avec PERSEPHONE, reine des Enfers et épouse de PLUTON. Lorsque le transfert de KORE à PERSEPHONE eut été accompli, la voie était ouverte à la légende ; ainsi devait on raconter que la fille de DEMETER avait été enlevée alors qu'elle cueillait des fleurs dans les champs de la riche plaine de Rharos en compagnie des filles d'Okéanos. Apparaissant soudain sur son char doré, l'amoureux PLUTON entraîna rapidement PERSEPHONE, malgré ses protestations, dans son royaume souterrain. Aussitôt, la mère désolée s'en allât de tous côtés à la recherche de sa fille, portant une torche pour éclairer tous les endroits sombres où elle pouvait être dissimulée. Telle était sa peine qu'elle négligea d'approvisionner la terre en dons bienfaisants si bien que la famine universelle menaçait.(...) Après une autre année de misère et de famine, qui priva les dieux eux-mêmes dans l'Olympe de leur nourriture sacrificielle, ZEUS intervint en faveur de KORE. Envoyant un messager aux Enfers dans la personne d'HERMES, il obtint que PERSEPHONE serait libérée, à condition qu'elle n'ai jamais mangé de la nourriture des morts. PLUTON, toutefois prévoyant ce qu'il se passerait, avait subrepticement avaler à KORE quelques grains de grenade ; de ce fait elle dut encore rester aux Enfers pendant le tiers d'une année et pendant tout ce temps la végétation déclina sur la terre. Au cours des dix-huit mois qui suivirent, elle demeura avec sa Mère et à ce moment DEMETER permit à la terre de donner tous ses fruits aux hommes L'Hymne homérique à DEMETER, dans sa façon de présenter la légende, trahit certaines confusions qui se sont établies entre les mythes ; les rites et leur histoire sont nettement pré-helléniques d'origine ; cela nous est indiqué par les fondations mycéniennes du sanctuaire d'Eleusis qui datent du milieu du XVème siècle avant notre ère et par conséquent de la seconde moitié de l'époque mycénienne ; de plus, le caractère primitif des rites agraires et leurs affinités avec les antiques Thesmophories, célébrées par les femmes aux semailles d'automne, nous est encore un indice préhellénique des cérémonies. Déméter elle-même, en fait, était appelée Thermophoros ; elle et Koré étaient les deux thesmophoroi. (E.0. JAMES, Le Culte de la Déesse-Mère)
Gaïa
GAÏA ou GÊ,
Personnification de la Terre dans la cosmogonie hésodique, (Théogonie), ancêtre maternel des races divines et des monstres. Sortie après CHAOS et avant EROS, elle engendre d'abord, sans intervention d'élément mâle, OURANOS (le Ciel), les Montagnes et PONTOS (l'Océan). Unis à OURANOS, elle engendre les Titans et les Titanides, les Cyclopes, les Hécatonchires. OURANOS contraignait GAÏA à garder leurs enfants dans son sein ou les précipitaient dans le Tartare. Le dernier des Titans, CRONOS, armé par sa mère d'une faucille, tranche les testicules de son père. Le sang d'OURANOS féconde GAÏA qui enfante alors des Erynies, les Géants et les Nymphes des arbres. Et de l'écume qui s'ensuivit sortit ... APHRODITE la céleste déesse de l'Amour et de la Beauté. Des embrassements d'un autre de ses fils, PONTOS, elle engendre les divinités marines dont NEREE.
PANDORE
La première femme dans les " Travaux et les Jours " d'Hésiode. Façonnée par HEPHAÏTOS à l'image des déesses, elle est envoyé par ZEUS comme châtiment aux hommes à qui PROMETHEE avait apporté le feu dérobé au Ciel.. Les dieux et les Charités la parent de tous les dons : charme, beauté, habilité manuelle, etc. HERMES lui donne la ruse et la fourberie, la parole séduisante et l'art de tromper. On lui confie une jarre contenant tous les maux. EPIMETHEE, malgré le conseil de son frère PROMETHEE l'épouse. Dévorée de curiosité, PANDORE soulève le couvercle de la jarre répandant tous les maux sur la terre sauf l'espérance qui resta au fond de la jarre. Elle devint la mère de PYRRHA.
PYRRHA,
Fille de PANDORE et de EPIMETHEE, après, le déluge envoyé par ZEUS pour détruire l'espèce humaine, il resta néanmoins deux personne : un homme et une femme. L'un était DEUCALION, le fils de PROMETHEE, et l'autre PYRRHA. Sachant que le déluge n'allait pas tarder à arriver, PROMETHEE avait averti sa famille, et ordonné à DEUCALION de construire une coque de bois, de l'approvisionner, et de s'y embarquer, avec sa femme. Ainsi PANDORE devint la mère de l'Humanité.
PSYCHE
Personnification de l'âme et héroïne du célèbre conte d'Apulée dans Métamorphoses (l'Âne d'Or). persécutée par APHRODITE, jalouse de sa beauté, elle est aimé par l'Amour. Mais ayant péché par curiosité et doute, elle perd son amant divin et devint l'esclave d'APHRODITE, qui la soumet à de dures épreuves. Enlevé enfin par l'Amour, elle devint immortelle et vit dans l'éternelle félicité de l'amour. Symbole de l'âme à la recherche de son idéal, ou de la purification de l'âme déçue et sauvée par l'amour, le personnage de PSYCHE a inspiré longtemps la littérature et l'art.
Personnification de la Terre dans la cosmogonie hésodique, (Théogonie), ancêtre maternel des races divines et des monstres. Sortie après CHAOS et avant EROS, elle engendre d'abord, sans intervention d'élément mâle, OURANOS (le Ciel), les Montagnes et PONTOS (l'Océan). Unis à OURANOS, elle engendre les Titans et les Titanides, les Cyclopes, les Hécatonchires. OURANOS contraignait GAÏA à garder leurs enfants dans son sein ou les précipitaient dans le Tartare. Le dernier des Titans, CRONOS, armé par sa mère d'une faucille, tranche les testicules de son père. Le sang d'OURANOS féconde GAÏA qui enfante alors des Erynies, les Géants et les Nymphes des arbres. Et de l'écume qui s'ensuivit sortit ... APHRODITE la céleste déesse de l'Amour et de la Beauté. Des embrassements d'un autre de ses fils, PONTOS, elle engendre les divinités marines dont NEREE.
PANDORE
La première femme dans les " Travaux et les Jours " d'Hésiode. Façonnée par HEPHAÏTOS à l'image des déesses, elle est envoyé par ZEUS comme châtiment aux hommes à qui PROMETHEE avait apporté le feu dérobé au Ciel.. Les dieux et les Charités la parent de tous les dons : charme, beauté, habilité manuelle, etc. HERMES lui donne la ruse et la fourberie, la parole séduisante et l'art de tromper. On lui confie une jarre contenant tous les maux. EPIMETHEE, malgré le conseil de son frère PROMETHEE l'épouse. Dévorée de curiosité, PANDORE soulève le couvercle de la jarre répandant tous les maux sur la terre sauf l'espérance qui resta au fond de la jarre. Elle devint la mère de PYRRHA.
PYRRHA,
Fille de PANDORE et de EPIMETHEE, après, le déluge envoyé par ZEUS pour détruire l'espèce humaine, il resta néanmoins deux personne : un homme et une femme. L'un était DEUCALION, le fils de PROMETHEE, et l'autre PYRRHA. Sachant que le déluge n'allait pas tarder à arriver, PROMETHEE avait averti sa famille, et ordonné à DEUCALION de construire une coque de bois, de l'approvisionner, et de s'y embarquer, avec sa femme. Ainsi PANDORE devint la mère de l'Humanité.
PSYCHE
Personnification de l'âme et héroïne du célèbre conte d'Apulée dans Métamorphoses (l'Âne d'Or). persécutée par APHRODITE, jalouse de sa beauté, elle est aimé par l'Amour. Mais ayant péché par curiosité et doute, elle perd son amant divin et devint l'esclave d'APHRODITE, qui la soumet à de dures épreuves. Enlevé enfin par l'Amour, elle devint immortelle et vit dans l'éternelle félicité de l'amour. Symbole de l'âme à la recherche de son idéal, ou de la purification de l'âme déçue et sauvée par l'amour, le personnage de PSYCHE a inspiré longtemps la littérature et l'art.
L'Empire romain
VENUS, Déesse de l'Amour.
MINERVE, Déesse de la Sagesse.
DIANE, Déesse de la Chasse.
JUNON, épouse de JUPITER.
CERES, Déesse de l'Agriculture.
CYBELE, La Grande Mère, (Magna Mater), épouse d'Attis.
DIDON, Reine de Carthage.